Description
The Motherwall video projection shows a single continuous shot of a wall in an apartment covered with papers with hand-written text. The wall is unevenly lit with natural light. The papers on the wall are a series of letters written to the artist’s mother. They are pinned at the top, and when the wind comes into the room it raises and lowers the pages. There is no sound.
The original low-resolution version of this video was up-scaled to HD in 2014 for the exhibition L’ombre et la forme.
La projection vidéo Motherwall montre en un seul plan continu le mur d’un appartement recouvert de papiers avec des textes écrits à la main. Le mur est éclairé de manière inégale par la lumière naturelle. Les papiers accrochés au mur sont une série de lettres écrites à la mère de l’artiste. Elles sont épinglées en haut, et lorsque le vent entre dans la pièce, les pages se soulèvent et s’abaissent. Il n’y a pas de son.
La version originale en basse résolution de cette vidéo a été convertie en HD en 2014 pour l’exposition L’ombre et la forme.
Statement
The image from Motherwall appears in the artist book INTERSECTIONS conjunctions, with the following text: “Manifesting physically as a wall in my home studio, this space slowly became the site of a struggle with words. Messages that I began to write to my mother were pinned to that wall. My mother died when I was very young. I have few memories of her. I came to recognize this empty space as a ‘Motherspace’ that I had to re-invent in order to become a mother’s daughter.” The subject of the work is not explicit, but rather it creates an ambience imbued with a mysterious ghostly presence.
L’image de Motherwall figure dans le livre d’artiste INTERSECTIONS conjonctions avec le texte suivant : « Se manifestant physiquement sous la forme d’un mur dans mon studio, cet espace est devenu peu à peu le lieu d’une lutte avec les mots. Les messages que j’ai commencé à écrire à ma mère ont été épinglés sur ce mur. Ma mère est décédée quand j’étais très jeune. Je n’ai que peu de souvenirs d’elle. J’en suis venue à considérer cet espace vide comme un « espace maternel » que je devais réinventer pour devenir la fille d’une mère ». Le sujet de l’œuvre n’est pas explicite, mais la vidéo crée plutôt une ambiance imprégnée d’une mystérieuse présence fantomatique.
Traduction : Mélissa Guay, 2025